Slow communication : communiquer moins mais mieux

Clémentine est coach Instagram. Elle accompagne les solopreneures dans la création de contenus sur Instagram. 

Clémentine est convaincue que tout indépendant, freelance ou solopreneur peut apprendre à communiquer moins, mais mieux.

Elle pratique la slow communication pour elle-même et l’enseigne à ses clients.

SOMMAIRE

1- C’est quoi la slow communication ?

2- Slow communication, comment s’organiser

3- Les conseils de Clémentine pour pratiquer la slow communication

C’est quoi la slow communication ?

Communiquer moins, mais mieux.

Sur Instagram, par exemple, la légende dit qu’il faut poster chaque jour, utiliser toutes les fonctionnalités : reels, stories, live… 

La régularité à tout prix ! Mais régularité ne veut pas dire poster frénétiquement.

Avec la slow communication, on apprend à faire des pauses et à analyser nos actions. L’idée est de comprendre ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas. 

L’objectif étant d’abandonner les techniques de communication qui demande beaucoup d’énergie et qui n’apporte pas ou peu de résultats.

Publier une fois par semaine, c’est aussi être dans la régularité !

 

Pratiquer une communication qualitative plutôt que quantitative.

La slow reste une stratégie de communication à part entière. Mais une stratégie tournée vers soi qui permet de mettre en place des actions qui nous ressemblent. 

La slow permet de ne plus subir sa communication et de l’apprécier à nouveau. Elle permet de prendre le temps pour construire une communication qui apporte de la valeur à sa communauté.

 

La slow communication pour tenir sur la longueur.

Les solopreneurs, les entrepreneurs ou encore les indépendants sont de véritables couteaux suisses ! La communication n’est qu’une infime partie de leurs tâches. Mettre toute son énergie dans ses réseaux sociaux est donc inconcevable.

Il n’est pas non plus nécessaire d’être sans cesse dans l’action. Certains déblocages énergétiques peuvent avoir lieu pendant une pause totale dans sa communication ! 

 

Le profil type d’un slow communiquant.

Il n’y pas vraiment de profil type pour pratiquer la slow communication, d’après Clémentine. 

Elle constate que les moins réfractaires sont ceux et celles qui pratiquent la slow life et/ou qui se sont lancés dans l’entrepreneuriat pour organiser leur temps comme bon leur semble.

Malgré tout, la slow communication peut s’adapter au plus grand nombre. Certaines·es devront sans doute faire preuve de self-control et de travail sur eux pour y arriver, mais c’est possible !

Slow communication, comment s’organiser ?

Communiquer en s’écoutant.

Clémentine rappelle qu’il y a autant de types d’organisation que d’individus, que l’on a tous une manière de fonctionner qui nous est propre et que celle-ci peut évoluer avec le temps. 

Il faut accepter le changement perpétuel.

L’objectif étant de ne pas se mettre de barrière et de rester à son écoute pour détecter ses évolutions et ses transitions.

 

L’organisation slow communication de Clémentine.

Clémentine prépare ses posts la veille pour le lendemain. Elle a bien conscience que cette organisation peut être inconfortable pour certains·es. 

Mais pour elle, c’est une façon de contourner son perfectionnisme qui l’obligerait à écrire et réécrire son post tant qu’il n’est pas publié. 

Elle pratique sa routine d’engagement le matin et profite d’un moment dans la journée pour répondre aux messages privés. 

Quand elle parcourt Instagram, Clémentine s’impose une limite de temps ainsi que des horaires. Elle ne peut pas accéder à ses applications de 23h à 9h du matin et a désactivé les notifications.

Ses clients n’ont pas son numéro de téléphone. Elle rappelle à ce propos que la slow communication c’est aussi poser des limites et savoir dire non.

Les conseils de Clémentine pour pratiquer la slow communication

Mieux communiquer en se protégeant des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux peuvent être néfastes : la comparaison, les émotions négatives que peuvent susciter certains posts… Pour en avoir une bonne utilisation, il faut apprendre à s’en protéger.

Bien qu’il soit essentiel d’observer son marché, Clémentine suggère de ne pas suivre ses concurrents. Pour rester informé, elle conseille de faire une étude de la concurrence une fois par mois seulement.

Slow communication, trouver son rythme

Il est essentiel de réfléchir à sa fréquence de publication. Est-ce qu’elle me convient ? Est-ce que c’est trop ? Ou au contraire, pas assez ?

Comprendre pourquoi on communique sur Instagram et pas sur LinkedIn, quels sont nos objectifs et nos motivations.

Pour ceux et celles qui ont fait une pause de plusieurs mois, Clémentine recommande de reprendre un  rythme de publication d’un post par semaine. Puis d’augmenter doucement jusqu’à trouver son rythme de croisière ! 

Les valeurs de la slow communication

Pratiquer la slow communication, c’est se reconnecter à soi et à son entreprise. 

C’est créer une relation basée sur l’authenticité et la transparence avec sa communauté.

C’est donner avant de recevoir.

C’est aussi respecter les droits de chacun et mettre en place des actions qui correspondent à ce que l’on est profondément.

 

Article rédigé par Sandra Doggwiller

Mieux communiquer en se protégeant des réseaux sociaux
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Pratiquer une communication qualitative plutôt que quantitative.

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