Justine est copywriter et UX writer.
Deux métiers du web méconnus et pourtant indispensables.
Le copywriting consiste à rédiger des contenus convaincants. Quant à l’UX writing, il permet d’améliorer l’expérience des utilisateurs finaux d’une application, d’un logiciel ou d’un site.
Justine est aussi une fervente adepte de la prospection. Une prospection intelligente, durable et respectueuse.
Et même si les outils d’automatisation ont fait beaucoup de mal à la prospection, la majorité de ses clients proviennent de ce canal.
Et elle a accepté de nous donner ses meilleurs conseils pour prospecter de manière éthique et sur mesure.
Let’s go !
SOMMAIRE
1- Faire de la prospection un jeu !
2- Comment écrire des mails de prospection convaincants
3- Prospection, comment s’organiser ?
Faire de la prospection un jeu !
Pour Justine, il existe deux types de prospection.
La prospection de masse qui consiste à envoyer des emails ou des messages peu ou pas personnalisés.
Et la méthode que Justine emploie : la prospection ciblée.
Mais alors, comment faire de sa prospection un jeu ?
C’est vrai que ce n’est pas une tâche facile, mais avec une bonne méthode de travail et de fortes convictions, prospecter devient un jeu d’enfant !
La prospection, c’est comme une chasse au trésor : il y a toujours quelque chose à découvrir et à partager.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’en identifiant précisément son prospect et sa problématique, notre produit ou notre service devient LA solution et non une contrainte.
Par ailleurs, il est nécessaire de se détacher de son produit ou de son service et de ne pas prendre le refus d’un prospect pour soi-même.
Le prospect cible a, lui aussi, son importance pour faire de la prospection un jeu !
Et oui, c’est beaucoup plus facile de s’adresser à une entreprise avec laquelle on a vraiment envie de travailler !
Il est donc primordial de bien connaître son client idéal.
Comment écrire des mails de prospection convaincants
L’objectif de la prospection ciblée est bien de vendre, mais le premier mail est avant tout une prise de contact.
Il est donc essentiel d’identifier le bon interlocuteur et de trouver son email. (LinkedIn est ton ami 😉 ).
Quant à prendre contact avec son prospect cible, voici quelques techniques testées et approuvées par Justine :
- Rebondir sur un post ou un article rédigé par le prospect cible,
- Envoyer des préconisations et/ou une analyse via une courte vidéo,
- Préconiser la lecture d’un article qui pourrait intéresser le prospect cible,
- Féliciter le prospect cible (recrutement, levée de fonds…)
Ensuite, il faut se mettre dans les baskets de son prospect.
Un·e CEO ou un·e DRH reçoit énormément d’email. Il faut donc être rusé·e en choisissant le bon objet. Court et impactant. Des mots-clés qui ont une résonance pour notre interlocuteur.
La recherche est une étape importante de la prospection, c’est d’ailleurs là que tout se joue ;).
Quant à l’email, il doit être tourné vers l’entreprise. À cette étape, l’objectif n’étant pas de vendre, se concentrer sur sa cible et non sur son produit ou son service est indispensable.
Prospection, comment s’organiser ?
Justine se concentre sur 3 à 5 entreprises par semaine.
Elle consacre son lundi matin aux recherches : informations sur l’entreprise, identification de son interlocuteur, recherche d’emails.
Puis elle passe à l’enregistrement des vidéos de préconisations ou d’analyse.
Enfin, elle envoie les emails le mardi.
De manière concrète, elle trouve la plupart de ses prospects cibles sur LinkedIn et Twitter, mais peu importe le canal, l’important est de cibler son client idéal.
Justine a bien conscience que la prospection par email prend du temps, mais elle a aussi beaucoup d’avantages : ne jamais manquer de clients et surtout avoir le choix !
Elle voit la prospection comme un investissement sur le long terme.
Parfois le besoin ou le budget ne sont pas là. Ce n’est pas le bon moment.
Mais en semant de petites graines dans les boîtes mail de ses prospects cibles, Justine s’assure d’être parmi les prestataires qui seront contactés, voire choisis !
Article écrit par Sandra Doggwiller
